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LES GRANDS DUCS DE MAREIL-MARLY

  • Le Clos Tellier
  • 5 févr. 2017
  • 2 min de lecture

D' "Alexandre le bienheureux" aux "Ripoux" en passant par "Cinéma paradiso", celui qui avait toujours le sourcil en pétard et le cigare au bec fait désormais partie de notre patrimoine cinématographique. En 1990, l’Académie du Cinéma le couronne pour le film de son réalisateur fétiche, Bertrand Tavernier, avec le magnifique "La vie et rien d'autre". Le 3 avril 1976, Philippe Noiret obtient le tout premier César du meilleur acteur pour le film de Robert Enrico "Le vieux fusil" aux côtés de Romy Schneider.


Ce même jour, un autre de nos comédiens est lauréat du César du meilleur second rôle pour "Que la fête commence" : c’est Rochefort. Il donne la réplique à Noiret dans ce film de Tavernier. La même année, il triomphera dans la comédie d’Yves Robert ‘’Un éléphant, ça trompe énormément’’.


L’amitié entre les deux hommes durera plus de 50 ans. Ensemble ils tourneront près de dix films dont ''Les grands ducs '' de Patrice Leconte.


Noiret était issu du TNP et Rochefort du conservatoire (avec Belmondo et Marielle). Ils se sont rencontrés à l'Ecluse grâce à Barbara qu'ils convoitaient tous les deux. Mais leur véritable amour commun était les chevaux avec lesquels ils entretenaient une relation passionnelle. Le grand-père paternel de Jean Rochefort était cocher à Dinan et possédait des fiacres. L’homme à la célèbre moustache eut immédiatement un coup de foudre pour les chevaux au point de se revendiquer désormais éleveur au même titre qu’acteur. Quant à Noiret, sa passion pour la campagne et les équidés l’a conduit à l’élevage. Cependant, l’image réductrice de gentleman-farmer qui lui collait à la peau l’agaçait prodigieusement !


"Depuis 1960 et la Camargue, Rochefort et moi continuions à monter, non sans risques parfois. Nous allions dans des endroits où on se contentait de nous seller les chevaux : après, tout pouvait arriver. En autodidactes, nous avons pris des leçons à droite à gauche [...]. Petit à petit, l'équitation a pris une place très importante dans notre vie.", disait Noiret.


"Avec Noiret, nous achetions des bouquins d’équitation auxquels on ne comprenait rien", racontait Rochefort.


C’est peut-être ces livres-là que Noiret lisait dans le jardin de son ami à Mareil-Marly, petit village des Yvelines où il aimait souvent passer.

''Si je pouvais me payer une maison comme celle-ci !'' disait-il chaque fois.

Et puis un jour, il téléphone à Rochefort et lui lance: ''Bon ! Dis donc, ça y est, je viens d'acheter la maison à côté de la tienne !''


C'est ainsi qu'à la fin des années 60 Philippe Noiret s'installe à Mareil-Marly dans la maison dont le jardin était contiguë à celui Rochefort et non loin du Clos Tellier. Ils vécurent plusieurs années dans ce village, aux portes de Paris, que l’un comme l’autre décrivait comme un endroit "où il fait bon vivre"…

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